mercredi 12 mars 2008

De Tokyo à Utsunomiya - Nikko





Le mardi, la météo annonçait du très beau temps. J'ai donc décidé d'aller visiter Nikko, un peu au nord d'Utsunomiya. Prendre un ticket a été très facile : il y a une ligne directe et les dames du guichet parlaient un peu anglais (Nikko, ticket et return faisaient partie de leur vocabulaire).





Je suis allée attendre mon train sur le quai, assise entre un occidental et un japonais. J'ai feuilleté un peu mon guide (lonely planet prêté par les Ser, merci encore) et puis l'ai posé sur mes genoux. Je rêvassais un peu quand j'ai entendu "tu es française ?". Le monsieur occidental à côté de moi aussi... Il allait aussi à Nikko, pour voir les mêmes choses que moi, du coup on a fait le trajet et les visites ensemble. Mr Jeon n'en est pas encore revenu, il trouve que j'ai une chance insolente !






Quoi qu'il en soit, Nikko est vraiment superbe. C'est classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et une journée comme celle-ci, on comprend pourquoi.


Tous les bâtiments sont construits sur un colline, dans une forêt d'arbres immenses. Des rais de lumière passent entre les troncs, et ça crée une ambiance magique. On s'attend à voir le dieu cerf au bout d'un chemin. (mais il doit avoir un peu peur des milliers de touristes)









à force de faire les zouaves - zouave ?!? un zouave ?!? ah vous allez voir ce qu'il fait le zouave ! -hum...- à force de faire les imbéciles, donc, à dire "oh la jolie forêt de crypto-communistes", nous n'avions pas mémorisé le nom exact des arbres. Ce sont des cryptomérias, ou cyprès du Japon. Merci Wiki.

Les troncs sont tellement droits et grands, qu'ils servent à fabriquer les torii, ces portes de bois immenses qui sont placées à l'entrée des sanctuaires shinto (voir photos du parc Meiji à Tokyo)








Le premier sanctuaire (le Toshogu) a été construit à la mémoire de Ieyasu Tokugawa, un grand shogun qui a le premier réussi à unifier le Japon (et essayé, pas le premier ni le dernier, d'envahir la Corée).










Le Toshogu est le plus grand et le plus chargé des sanctuaires, mais il y en a un autre plus petit , et plusieurs temples. Pas de photo des temples, nous respectons les lieux de culte. Dans l'un d'entre eux, un moine faisait un très grand feu, et frappait des tiges de métal l'une contre l'autre. Je n'ai pas la moindre idée de la signification de cette cérémonie, mais c'était vraiment très joli.








Je n'ai pas non plus de photo du chat endormi, ni des petits singes qui ne voient n'entendent ni ne disent le mal, non pas parce que je me refuse à me fondre dans la masse des touristes, mais bien parce que j'ai acheté un petit livre dans lequel on retrouve toutes les images classiques du Toshogu... Comme la bonne touriste américaine pour laquelle on me prend perpétuellement !


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